FORMATION DE MEDECINE ENVIRONNEMENTALE 2012

La quatrième session aura lieu les 8 et 9 novembre 2012 au CISP, Centre Kellermann, Paris 13e.

FORMATION DE MEDECINE ENVIRONNEMENTALE 2012

La quatrième session aura lieu les 8 et 9 novembre 2012 au CISP, Centre Kellermann, Paris 13e

FORMATION DE MEDECINE ENVIRONNEMENTALE 2012

La quatrième session aura lieu les 8 et 9 novembre 2012 au CISP, Centre Kellermann, Paris 13e.

ARTAC

Pratique de la médecine environnementale

Au plan strictement médical, les services rendus par la médecine environnementale, sont énormes, puisque celle-ci consiste à appréhender les maladies ou affections de façon objective grâce à un regard neuf, à en reconnaitre les prémices clinico-biologiques à un stade réversible, autrement dit avant qu’elles apparaissent sous une forme lésionnelle irréversible, à prévenir leur survenue par la mise en œuvre de traitements prophylactiques et surtout a susciter des mesures de protection individuelle appropriées. Et lorsque les symptômes cliniques sont apparus, à condition qu’il ne soit pas trop tard, à tenter de traiter ces maladies ou affections en fonction des signes d’intoxication observée et des mécanismes physiopathologiques d’amont mis en évidence.

La mise au point de (1) nouvelles méthodes d’imagerie médicale, et celle de (2) tests biologiques objectifs, dosant certains biomarqueurs liés à l’environnement, tels que les protéines de choc thermiques et certains marqueurs précoces d’inflammation ; (3) différentes investigations immunologiques permettant la distinction fondamentale entre allergies et pseudoallergies ; (4) l’étude de l’épigènome et celle de la cartographique du polymorphisme génétique pour déceler objectivement le plus tôt possible une susceptibilité particulière à certains polluants ; (5) la recherche d’une imprégnation toxique de l’organisme par certains métaux ; (6) la mise en évidence de signes biologique précoces d’inflammation chronique, couplée à l’étude du stress oxydant et (7) la recherche des premières altérations organiques qui en résultent, sont ici des atouts majeurs pour porter un diagnostic et traiter les malades avant que les anomalies décelées ne deviennent irréversibles. Ainsi, grâce à la mise en œuvre (1) d’une chimio prévention précoce, comprenant la correction d’éventuels déficits vitaminiques et/ou en oligoéléments ; (2) l’utilisation d’anti-inflammatoires ; (3) d’antihistaminiques et/ou (4) d’antioxydants appropriés ; (5) le recours à la pratique sous stricte surveillance médicale de techniques de détoxification, en cas de contamination par les métaux, peut-on soigner les malades victimes de la pollution et éviter l’évolution vers une maladie ou une affection organique irréversible, et donc malheureusement devenue le plus souvent incurable malgré les progrès de la médecine classique.

Mais ces aspects diagnostics et thérapeutiques seraient insuffisants s’ils n’étaient systématiquement assortis de recommandations et de mesures de prévention personnalisées, visant à protéger les malades des sévices induits par l’environnement. Le message s’adresse ici tout particulièrement et de façon essentielle aux femmes enceintes et aux enfants, en raison de leur extrême vulnérabilité.